Contrairement à ce que l’on pourrait penser, ce n’est pas la ville d’Arcachon qui a donné son nom au Bassin mais une spécialité économique ancestrale.
Arcanson désigne en fait la résine des pins maritimes et ses produits dérivés tel le goudron ou brai indispensable pour calfater les bateaux. La dénomination de ‘’Havre d’Arcasson’’ existe dès les premières cartes datant du début du XVIe siècle.
Dans certaines cartes, le Bassin était dénommé « La petite mer de Buch ». La signification de « buch » (prononcer ‘’buc’’), provient de boucau en gascon qui signifie « bouche ». Au XIIe siècle, cela désignait l’ouverture d’un fleuve. Le bassin représentait l’énorme ouverture sur l’océan (20 km) et La Teste en a toujours été la commune dominante.
Arcachon fût la première création d’une commune balnéaire en France. Sa très forte promotion sous Napoléon III a évidemment profité à celle du Bassin.
La ville d’Arcachon est issue du détachement de la commune de La Teste-de-Buch qui intégrait à l’origine tous les principaux joyaux du Bassin : la grande dune du Pilat, l’île aux Oiseaux et ses cabanes tchanquées, la presqu’île du Cap-Ferret et la forêt d’Arcachon.
Ce n’était pas la dernière commune à être créée : Arès est issue d’Andernos (1851), Marcheprime est issue de Biganos (1946), Gujan et Mestras se sont unies (1936), puis Belin et Beliet (1974) et finalement Lège et le Cap-Ferret (1976).